Pendant des décennies, l’industrie du cinéma et de la production audiovisuelle a fonctionné sur un modèle strictement vertical. Des postes hiérarchiques bien définis, des décisions imposées d’en haut, une culture où l’on obéissait sans trop questionner. C’était la façon de faire, et pour beaucoup, la seule imaginable.
Dans ce système, les aspirants devaient souvent “faire leurs preuves” gratuitement : enchaîner des stages non rémunérés, travailler pro bono pour des professionnels renommés, dans l’espoir de gagner un peu d’expérience et de se bâtir un réseau. C’était un passage obligé, presque un rite initiatique.
Mais aujourd’hui, cette logique est de plus en plus remise en question.
QUAND LES MOEURS CHANGENT, LE CINÉMA S'ADAPTE
Le rapport de force s’est transformé.
Les nouvelles générations valorisent le respect, la flexibilité et la reconnaissance du travail.
La pénurie de talents, confirmée à l’échelle internationale comme au Québec, redonne du pouvoir aux professionnels qualifiés.
Les équipes veulent être écoutées, pas seulement exécutantes. Elles souhaitent participer au processus créatif, pas uniquement exécuter des ordres.
Conséquence ? Les tournages et les projets deviennent des espaces de co-création, où chacun apporte sa vision. L’autoritarisme, longtemps considéré comme “normal” dans le milieu, cède la place à des environnements plus humains et plus respectueux.
Bien sûr, cela bouscule les anciens modèles : comment garder une production efficace tout en restant souple ? Comment concilier les exigences d’un projet avec le bien-être et la motivation des équipes ? Ces questions sont aujourd’hui au cœur de la transformation du secteur.
LA FIN D'UN MODÈLE SACRIFICIEL
L’idée qu’il fallait sacrifier son temps (et souvent ses finances) pour “mériter” une place dans l’industrie s’efface peu à peu. Les jeunes talents refusent davantage les stages non rémunérés et attendent une juste reconnaissance dès le départ.
La pénurie de main-d’œuvre audiovisuelle y contribue aussi : il y a plus de projets que de professionnels disponibles. Résultat : les entreprises doivent repenser leur façon d’attirer et de fidéliser les talents, en misant sur des relations de collaboration et non plus sur un rapport de domination.
ELLIPSE PRODUCTION: UN MODÈLE HORIZONTAL ET HUMAIN
Chez Ellipse Production, nous avons choisi d’embrasser ce changement.
Nous croyons qu’un projet audiovisuel réussi ne repose pas sur la peur ni sur l’autorité, mais sur la confiance et la collaboration.
Notre organisation est horizontale :
Chaque membre de l’équipe est entendu et impliqué dans le processus créatif.
Plutôt que de dicter, nous échangeons.
Plutôt que de hiérarchiser à l’excès, nous valorisons les compétences et les idées de chacun.
Et surtout : nous mettons l’humain avant le profit. Parce qu’un environnement sain, respectueux et ouvert favorise des créations plus authentiques, plus fortes, plus durables.
ET DEMAIN?
Le monde audiovisuel continuera d’évoluer. Ceux qui s’accrochent à l’ancien modèle vertical risquent de se couper des talents et de l’innovation. Ceux qui choisissent l’écoute, la collaboration et l’humain ouvriront de nouvelles voies créatives.
Chez Ellipse Production, nous avons fait notre choix. Et vous, comment imaginez-vous l’avenir du cinéma et de la production audiovisuelle ?
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